|
La diminution de la consommation modifie l’adoption et l’acceptation de nouveaux services. En ces temps difficiles, la solution permettant de rester à flot est de mettre en application un modèle d’innovation ouvert et partagé dédié à une plus grande efficacité des processus et projets innovants.
« Le secteur des télécommunications sera probablement frappé par la récession de deux façons, » déclare Saverio Romeo, Analyste chez Frost & Sullivan. « D’une part, en raison de la rareté du crédit dans l’économie mondiale, les investissements vont baisser début 2009, en particulier les investissements liés à des projets coûteux comme les acquisitions. D’autre part, la consommation va également diminuer, la population se détournant de leurs envies pour se concentrer sur leurs besoins, ce qui réduira l’adoption de services novateurs. »
Ces deux effets ont déjà commencé à se faire sentir, obligeant les prestataires de service à diminuer leurs dépenses. Depuis novembre 2008, Vodafone et Telecom Italia ont annoncé des réductions de coût à moyen terme de 1 milliard de livres et de 2 milliards d’euros respectivement, tandis que BT et Virgin Media annonçaient des suppressions de postes ; le premier se séparant de 10 000 employés, le second réduisant son personnel de 2 200 personnes.
Saverio Romeo remarque que les facteurs clés du succès du secteur des télécommunications sont « l’optimisation des ressources et processus organisationnels ainsi que la valorisation de l’innovation entrepreneuriale ; ce qui signifie la possibilité de concevoir des modèles d’entreprise de rupture et moins coûteux comme un moyen efficace pour attirer les consommateurs. Ici, les modèles d’entreprise de rupture renvoient à l’alliance des technologies existantes et de nouveaux modèles d’entreprise dans le but de créer des produits et services à bas prix, c’est-à-dire l’association de contenu mobile et de certaines formes de marketing et de publicité. »
La baisse des coûts et les modèles d’entreprise de rupture exigeront des partenariats avec des acteurs aux champs d’expertise variés. Ce type de collaboration peut réduire les coûts, améliorer la qualité de service, et offrir des formules plus attrayantes au client. Un exemple d’optimisation des ressources de manière positive est visible à travers la gestion de réseau mobile partagée. Le processus d’innovation, puisqu’il est ouvert à différents acteurs, notamment les consommateurs, pourrait s’avérer être la base de la survie à la crise.
Du point de vue du secteur public, les gouvernements nationaux et les organismes supranationaux en viennent à considérer le secteur des télécommunications comme une voie cruciale pour surmonter la crise. Par exemple, le Plan Européen de Relance Economique accorde une importance considérable aux infrastructures haut débit, aux services de TIC et aux télécommunications durables. Même l’Union Européenne s’est engagée à un investissement immédiat de 200 milliards d’euros pour mettre en application une législation orientée public. Dès 2009 – 2010, l’UE prévoit d’investir 1 milliard d’euros pour le développement de l’Internet haut débit pour tous dans le but d’atteindre une couverture haut débit de 100% à travers l’UE pour la fin 2010. Ces types d’actions, d’un point de vue gouvernemental, non seulement prouvent l’importance des télécommunications pour l’économie mais aident également à protéger ce secteur d’un déclin spectaculaire.
Pourtant, même avec cet appui, les grands opérateurs de réseaux mobiles ont annoncé le mois dernier des ajustements stratégiques et opérationnels afin de faire face à 2009, l’année la plus dure économiquement depuis 1929. De la pléthore de plans de sauvetage présentés, deux tendances se sont distinguées. Une stratégie claire consiste à tirer fortement sur les cordons de la bourse en réduisant les dépenses, diminuant les déplacements, contrôlant la consommation par la tarification et en gérant prudemment les mouvements de trésorerie. Les défenseurs de cette stratégie espèrent réduire au minimum les dégâts à court terme induits par la récession. L’autre grande tendance consiste à profiter de cette période pour identifier les opportunités créées par la récession, et d’en tirer profit. « Nous croyons que l’innovation devrait demeurer au centre des politiques économiques et industrielles. Nous croyons également que les réseaux responsables de la propagation de la crise peuvent aussi être ceux qui favoriseront l’innovation de façon commune et ouverte ; ce qui stimulera la croissance économique, » déclare Saverio Romeo.
Si vous souhaitez recevoir de plus amples informations sur le secteur des télécommunications ou des NTIC, veuillez envoyer un email à Janique Morvan à l’adresse janique.morvan[.]frost.com, en indiquant vos nom et prénom, la raison sociale de votre entreprise, votre fonction et vos coordonnées (numéros de téléphone fixe et portable et adresses postale et électronique).
Congrès GIL 2009
Frost & Sullivan a élargi son célèbre forum sur la croissance – connu sous son acronyme GIL (Growth, Innovation and Leadership) – à plusieurs villes du monde entier, y compris Londres. Pour la première fois en Europe, le Congrès GIL 2009 se tiendra les 19 et 20 mai prochain à Londres, au Sofitel Saint James. Le Congrès GIL est l’unique événement de l’industrie à soutenir les dirigeants dans leur quête d’une stratégie de croissance solide. Si vous souhaitez vous inscrire, obtenir le programme ou explorer les possibilités de sponsoriser l’événement, ou encore participer en tant que membre des médias, veuillez envoyer un email à Janique Morvan à l’adresse janique.morvan[.]frost.com. Des interviews individuelles avec des consultants seniors de Frost & Sullivan seront également organisées. Pour de plus amples informations, vous pouvez aussi vous rendre sur le site frost.com/giluk.
A propos de Frost & Sullivan
Frost & Sullivan, cabinet conseil en stratégie, accompagne le développement, les innovations et le leadership de ses clients. Les services Growth Partnership permettent aux CEO et aux comités de direction de générer, d’évaluer et de mettre en œuvre des stratégies de croissance efficaces, basées sur des modèles de bonnes pratiques et des recherches appliquées. Fort de plus de 45 années d’expérience au service des multinationales listées au Global 1000, des sociétés émergentes et de la communauté financière, Frost & Sullivan est présent dans 32 pays sur les six continents. Pour accéder à notre offre Growth Partnership, rendez-vous sur frost.com.
|